La légende du baseball Yogi Berra a plusieurs expressions célèbres, dont celle-ci : « Le baseball est à 90 % mental. L'autre moitié est physique. » Pas besoin d'être mathématicien pour comprendre que le calcul ne fonctionne pas, mais son point de vue est clair. L’aspect mental du baseball est tel qu'il peut souvent déterminer le succès ou l'échec d'un joueur.

Avant de monter sur le monticule ou de s'approcher de la boîte du frappeur, un joueur doit se préparer mentalement pour réussir. Cela peut passer par l’entraînement, la recherche sur l’adversaire, l’anticipation et la visualisation de la réussite avant qu’elle n’ait lieu, ou simplement en se sentant bien dans son équipement. Peu de gens diraient qu’il est raisonnable d’être receveur sans protection.

Vous avez fière allure, vous vous sentez bien, et vous jouez bien ! Ce même concept s'applique au choix d'un frappeur d'utiliser ou non des gants de frappe.

Pour beaucoup de joueurs, la décision repose sur le « ressenti ». Ce « ressenti » peut être mental ou physique. Comment le bâton se sent-il dans les mains lorsque vous portez des gants de frappe, par opposition à sans ? Vous sentez-vous plus « connecté » à votre bâton sans gants ? Ou bien avez-vous plus de confiance pour prendre un grand élan avec des gants, qui absorberont les vibrations en cas de contact imparfait avec la balle ?

Certains frappeurs aiment la sensation pure de tenir le bâton directement dans leurs mains, sans s'inquiéter des vibrations. D'autres préfèrent ajouter une bande de ruban adhésif ou de Lizard Skin sur le manche pour améliorer leur prise, ou même un peu de goudron de pin. Parfois les deux, parfois ni l'un ni l'autre. Oh, les possibilités !

Personnellement, je préfère porter des gants de frappe avec un bon enrubannage du manche pour améliorer la prise. Pas de goudron de pin... trop collant ! Je ne saurais expliquer exactement pourquoi, mais j’aime la façon dont le bâton se sent avec cette combinaison. Cela me prépare mentalement.

Je me souviens d'une fois où je suis allé frapper sans gants. J'étais dans une énorme période de creux et mon entraîneur m’a suggéré de frapper sans gants. J’avais perdu confiance en tant que frappeur. Il me l’a proposé comme une manière de changer mon état d’esprit au marbre. C’était une sensation bien différente de ce à quoi j’étais habitué, mais c’était agréable (pour un moment) de me concentrer sur autre chose que de frapper la balle de toutes mes forces pour sortir de ma mauvaise passe.

Je ne dirais pas que cela a mis fin à mon creux, mais j'ai quand même réussi à obtenir quelques coups sûrs ce jour-là. Surtout, cela m’a rappelé que mon attention mentale n’était pas bien dirigée. Et cela comptait plus pour mon succès à long terme.

Quelle que soit la combinaison que vous préfériez, il est essentiel de se sentir à l’aise au marbre, à la fois mentalement et physiquement. Votre succès ou votre échec se joue en grande partie avant même de mettre le pied dans la boîte du frappeur, alors équipez-vous des meilleurs outils pour maximiser vos chances de réussite.

Et rappelez-vous de ceci : les bons joueurs s'entraînent jusqu'à ce qu'ils y arrivent, mais les grands joueurs s'entraînent jusqu'à ne plus pouvoir échouer !