Blog de la production: Bris en plusieurs morceaux, danger pour la sécurité
Assister à un événement sportif professionnel est toujours une expérience agréable. Que ce soit le football, le basketball, le hockey ou le baseball, il y a quelque chose de magique à être dans une foule de milliers de personnes rassemblées pour une seule et même raison.
Certains supporters soutiendront l’équipe locale, d’autres l’équipe visiteuse, et certains se moqueront peut-être du résultat. Mais tout le monde se trouve dans ce même cadre social, et pendant un court instant, cela rassemble tout le monde.
Si vous êtes fan de baseball ou non, je dirais que le meilleur événement sportif professionnel à vivre, c’est un match de baseball. En comparaison avec les autres grands sports professionnels, qui sont plus rapides et où les joueurs se déplacent plus vite, le baseball se déroule à un rythme, disons, plus tranquille. Il offre une atmosphère plus détendue où vous pouvez discuter avec vos amis sans trop vous inquiéter de manquer une action importante.
Bien sûr, il y a parfois une balle fausse ou une balle de circuit, et si vous êtes suffisamment proche, une ligne frappée hors des limites. Mais si vous prenez 5 secondes chaque minute pour observer le lancer du lanceur et le coup de bâton du frappeur, vous devriez avoir suffisamment de temps pour socialiser avec vos amis, consulter les réseaux sociaux, ou simplement regarder les gens autour de vous. Chacun ses goûts !
Mais avec l’augmentation de la vitesse des lancers et le choix des frappeurs de contrer cela avec des barils plus grands et des manches plus petits, on assiste à une augmentation des bris de bâtons. Et certaines de ces pièces cassées finissent par voler dans les gradins. Vous pouvez apporter un gant pour attraper une balle fausse, mais que faut-il pour attraper un morceau de bâton brisé avec un point très tranchant qui vous fonce dessus ?
Ainsi, les Ligues majeures sont confrontées à un problème potentiel. Les bâtons se cassent (comme c’est souvent le cas), des morceaux de bâtons volent dans les gradins et causent des blessures, et ces blessures mènent à des poursuites. Comment les Ligues majeures protègent-elles leurs spectateurs tout en maintenant leur réputation d'événement familial le plus populaire ?
Pour résoudre ce problème, elles doivent revenir à la cause et l’effet. Les réponses sont bien plus profondes que « le frappeur est coincé » ou « il a frappé la balle sur le bout du bâton ». Les bâtons se cassent depuis que le jeu existe, mais jamais à ce rythme, et rarement avec des morceaux volant à de si longues distances.
Alors, qu’est-ce qui a changé ?
La réponse évidente est que les joueurs sont de plus en plus grands et forts, donc ils lancent et frappent plus fort. Il est difficile de trouver deux lanceurs dans la même équipe des Ligues majeures avec une balle rapide moyenne sous les 90 mph. Le nombre de lancers supérieurs à 100 mph augmente à un rythme astronomique chaque année. Et cette tendance ne semble pas prête de s'inverser.
Alors, comment les frappeurs contrent-ils ce phénomène ?
En modifiant les outils qu’ils utilisent pour frapper, ainsi que leur approche du jeu. Les bâtons avec de plus grands barils et des manches plus petits pour améliorer la vitesse du bâton sont devenus de plus en plus populaires. Les frappeurs sont contraints de jouer à un jeu de devinettes au marbre. Avec l'augmentation de la vitesse des lancers, les frappeurs ne peuvent plus simplement « voir la balle et frapper la balle ». Ils doivent devenir des frappeurs plus intelligents, en devinant non seulement le type de lancer, mais aussi sa localisation. C’est une véritable partie d’échecs !
Le résultat final est une augmentation des coups de circuit, des retraits sur des prises et des bris de bâtons. Les coups de circuit et les retraits sur des prises ne peuvent pas être modifiés, mais qu’en est-il des bâtons ? Améliorer la qualité des bâtons aiderait-il à réduire le taux de bris ?
C’est là que les Ligues majeures ont trouvé une solution à leur problème de sécurité.
Après de nombreuses analyses scientifiques, ils ont découvert que les bâtons ont tendance à se casser à un endroit précis (entre 11 et 13 pouces du pommeau du bâton). En testant les fibres à cet endroit particulier, si un lanceur lance une balle à 90 mph et qu’un frappeur frappe avec la même vitesse, la vibration du point de contact, si la balle n’est pas frappée au point idéal, se propage jusqu’à cet endroit à travers les fibres entre les grains. Si les fibres sont droites (dans un angle de moins de 3 degrés), il y aura moins de stress sur le bâton et, même s’il se casse, la probabilité de déchirures est considérablement réduite.
Il est évident que les bâtons se casseront si la balle n’est pas frappée au bon endroit, mais le taux de bris en plusieurs morceaux sera réduit.
Les Ligues majeures ont trois directives :
- Chaque bâton fabriqué pour un joueur professionnel doit contenir un point d’encre valide entre 11 et 13 pouces du pommeau du bâton ;
- Le logo de l’entreprise doit être placé du côté des grains du bâton pour que les frappeurs frappent contre les fibres, plutôt que de frapper contre les grains eux-mêmes ;
- Le ratio longueur/poids d’un bâton professionnel ne peut pas être inférieur à -3,5. Cela signifie que si la longueur de votre bâton est de 33 pouces, son poids ne peut pas être inférieur à 29,5 onces.
Cette approche vise à réduire les risques de blessures pour les spectateurs et à améliorer la sécurité sans sacrifier la performance des joueurs.